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Guadeloupe : Marie-Galante, Les Saintes et La Désirade, comment ça marche ?

Vue aérienne des trois îles satellites de Guadeloupe : Marie-Galante, Les Saintes et La Désirade dans les eaux turquoise caribéennes

J'ai posé mon sac pour la première fois à Marie-Galante un matin d'avril, et j'ai compris que la Guadeloupe cachait des trésors bien au-delà de sa silhouette de papillon. Ces îles satellites – Marie-Galante, Les Saintes et La Désirade – forment un archipel dans l'archipel, trois caractères bien trempés qui redéfinissent l'art de vivre antillais. Loin des circuits touristiques classiques, ces confettis posés sur l'océan offrent une authenticité devenue rare.

Voici ce que ces îles de Guadeloupe apportent : une immersion dans le temps créole authentique, des paysages préservés qui inspirent l'évasion quotidienne, et cette sensation précieuse d'avoir découvert un secret bien gardé. Pourtant, beaucoup hésitent : comment s'y rendre ? Laquelle choisir ? Peut-on vraiment s'imprégner de leur atmosphère sans y passer des semaines ? Je vous rassure immédiatement : ces îles se laissent apprivoiser facilement, chacune révélant son caractère en quelques jours seulement. Je vais vous guider à travers leurs spécificités, leurs accès, et surtout, ce qui fait battre le cœur de chacune.

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Marie-Galante : l'île aux cent moulins et à l'âme paisible

Surnommée affectueusement la grande galette pour sa forme ronde et plate, Marie-Galante incarne la douceur de vivre à l'état pur. Située à 30 kilomètres au sud de la Guadeloupe, cette île de 158 km² cultive un art de vivre hors du temps. Les moulins à sucre ponctuent encore le paysage – il en reste une soixantaine sur les trois cents d'origine – témoins silencieux d'une époque où la canne à sucre régnait en maître.

L'accès à Marie-Galante se fait exclusivement par la mer. Depuis Pointe-à-Pitre, les compagnies Val'Ferry et Jeans for Freedom assurent des liaisons quotidiennes, avec une traversée d'environ 45 minutes. Depuis Saint-François, comptez une heure de navigation. Les départs sont fréquents, surtout en haute saison, et les tarifs oscillent entre 35 et 50 euros l'aller-retour. Je recommande toujours la traversée matinale : la lumière sur l'océan transforme le voyage en véritable expérience sensorielle.

Une fois sur place, la location de scooter devient votre meilleure alliée. L'île se parcourt facilement en deux ou trois jours, révélant ses trois bourgs principaux : Grand-Bourg (le chef-lieu), Saint-Louis et Capesterre. Les plages comme l'Anse de Mays ou Feuillère offrent cette tranquillité rare, presque méditative. Les habitations créoles colorées, souvent ornées de lambrequins délicats, créent un décor parfait pour qui cherche à décorer son intérieur avec des inspirations caribéennes authentiques.

Les Saintes : le joyau méditerranéen des Antilles

Quand on évoque Les Saintes, on parle en réalité d'un petit archipel de huit îlots, dont seuls deux sont habités : Terre-de-Haut et Terre-de-Bas. Terre-de-Haut, la plus visitée, surprend par son caractère méditerranéen. Imaginez des maisons blanches aux toits rouges, des ruelles étroites qui serpentent, une baie classée parmi les plus belles au monde. Ce n'est pas la Grèce, c'est mieux : c'est Les Saintes.

L'accès se fait principalement depuis Trois-Rivières (20 minutes de traversée) ou Pointe-à-Pitre (environ 1 heure). Les compagnies CTM Deher et Val'Ferry proposent plusieurs rotations quotidiennes. Le bourg principal, avec ses boutiques d'artisanat et ses restaurants en bord de mer, se visite à pied. Pour explorer l'île – elle ne fait que 5 km² – optez pour la location d'une voiturette électrique, devenue l'emblème local depuis l'interdiction des véhicules à moteur thermique pour les touristes.

Le Fort Napoléon, perché sur les hauteurs, offre une plongée dans l'histoire navale tout en dévoilant un panorama exceptionnel sur la baie. La plage de Pompierre et celle du Pain de Sucre incarnent cette dualité saintoise : sauvage et accessible, préservée et accueillante. Pour les amateurs de décoration marine, Les Saintes représentent une source d'inspiration inépuisable, entre bleus profonds et architectures épurées.

Terre-de-Bas : l'alternative confidentielle

Moins fréquentée, Terre-de-Bas séduit les voyageurs en quête d'authenticité absolue. Ses 1 000 habitants vivent principalement de la pêche. Les sentiers de randonnée traversent des paysages arides parsemés de cactus, offrant des points de vue spectaculaires. L'accès se fait par navette depuis Terre-de-Haut, ajoutant une dimension d'aventure à cette escapade dans l'escapade.

Tableau mural volcan géométrique avec éruption colorée au coucher de soleil et village

La Désirade : l'échappée sauvage et préservée

À l'est de la Grande-Terre, La Désirade étire ses 11 kilomètres de long comme une baleine endormie sur l'Atlantique. Cette île calcaire, la plus petite des trois dépendances habitées, cultive farouchement son identité à part. Longtemps isolée – elle servit même de léproserie – elle conserve cette atmosphère de bout du monde qui fascine les créatifs et les contemplatifs.

L'accès à La Désirade se fait depuis Saint-François, avec des traversées quotidiennes assurées par CTM Deher et Comatrile. Comptez 45 minutes à 1 heure de navigation, souvent plus sportive que vers Marie-Galante ou Les Saintes, l'Atlantique ayant son caractère propre. Les tarifs tournent autour de 35-40 euros l'aller-retour.

L'île se découvre lentement, idéalement en voiture de location – les options sont limitées, mieux vaut réserver avant d'arriver. Le village principal, Grande-Anse, concentre l'essentiel des services. Mais c'est ailleurs que bat le cœur de La Désirade : sur ses falaises du nord, vertigineuses et sauvages, dans ses criques secrètes comme la plage des Galets, ou sur le sentier menant à la pointe Doublé, où les iguanes se prélassent sans crainte.

Pour les amateurs d'ambiances brutes et de paysages naturels puissants, La Désirade offre une palette de textures et de lumières incomparables. Ses couchers de soleil, visibles depuis la côte sud, inspirent une sérénité profonde, celle que l'on cherche à recréer dans nos intérieurs par touches subtiles.

Comment organiser concrètement votre exploration ?

La question revient systématiquement : faut-il choisir une seule île ou tenter les trois ? Tout dépend de votre temps disponible et de votre rythme. Pour une première découverte, je suggère cette approche :

Pour un séjour d'une semaine en Guadeloupe : consacrez deux jours à Marie-Galante (une nuit sur place pour saisir l'atmosphère nocturne, rare et authentique) et une journée aux Saintes. La Désirade, plus confidentielle, se mérite lors d'un second voyage ou si vous disposez de dix jours minimum.

Pour deux semaines : vous pouvez embrasser les trois îles confortablement. Deux nuits à Marie-Galante, une nuit aux Saintes (pour profiter du bourg après le départ des excursionnistes), et une journée complète à La Désirade. Ce rythme permet de véritablement s'imprégner de chaque atmosphère plutôt que de simplement cocher des cases.

Concernant la logistique maritime, les compagnies proposent des pass multi-îles intéressants. Renseignez-vous avant de partir, surtout en haute saison (décembre à avril) où la réservation anticipée devient nécessaire. Les horaires varient selon les saisons – vérifiez toujours la veille, les conditions météo influençant parfois les rotations.

L'hébergement sur ces îles satellites

Marie-Galante propose le plus large choix : gîtes créoles, chambres d'hôtes, quelques hôtels de charme. Les Saintes, plus petites, offrent des options concentrées autour du bourg de Terre-de-Haut, souvent réservées longtemps à l'avance. La Désirade compte une poignée de structures d'accueil, privilégiant l'authenticité au luxe. Dans tous les cas, réserver plusieurs mois avant reste la règle d'or, ces îles attirant une clientèle fidèle qui revient année après année.

Tableau lac de montagne aux reflets colorés avec sommets dorés et galets multicolores

L'inspiration décorative née de ces îles

Ce qui frappe lors de ces explorations insulaires, c'est la cohérence chromatique de chaque territoire. Marie-Galante décline les ocres, les verts profonds de la canne, les bleus pastel. Les Saintes jouent sur les contrastes blanc-bleu-rouge, avec cette luminosité méditerranéenne qui sculpte les ombres. La Désirade révèle des palettes plus minérales : gris calcaire, vert d'agave, bleu intense de l'Atlantique.

Pour qui aime ramener ces ambiances dans son intérieur, pensez aux matériaux naturels : bois flotté, céramiques artisanales, textiles en coton brut. Les créateurs locaux proposent des pièces uniques, souvent inspirées de ces paysages. Un tableau évoquant les Antilles trouve naturellement sa place dans un salon, rappelant la quiétude de ces escapades.

Les lambrequins des cases créoles, ces dentelles de bois découpé qui bordent les toits, inspirent désormais des créations contemporaines. La palette végétale – hibiscus, bougainvilliers, flamboyants – se transpose en touches colorées judicieusement placées. L'art réside dans la suggestion plutôt que dans l'accumulation : quelques éléments suffisent à recréer cette atmosphère insulaire.

Vivre le rythme créole au-delà des apparences

Ce qui différencie véritablement ces trois îles de Guadeloupe de la terre principale, c'est le rythme de vie. Ici, le temps prend une autre densité. Les commerces ferment entre midi et trois heures, les discussions s'éternisent sur les pas de porte, les priorités s'inversent. Cette temporalité, d'abord déroutante pour qui arrive de métropole, devient rapidement addictive.

À Marie-Galante, les distilleries fonctionnent selon les saisons de la récolte. Aux Saintes, les pêcheurs partent avant l'aube et reviennent quand la mer le décide. À La Désirade, l'isolement relatif a forgé une solidarité visible à chaque coin de rue. Ces modes de vie préservés questionnent nos propres organisations, nos courses effrénées, notre rapport au temps.

C'est peut-être cela, finalement, que ces îles nous enseignent : non pas comment visiter un territoire, mais comment habiter un lieu, même temporairement. Comment s'ancrer dans un espace plutôt que de le traverser. Une leçon précieuse que l'on peut transposer dans nos intérieurs, en créant des espaces de contemplation plutôt que de simple fonction.

Visualisez-vous quelques mois après avoir découvert ces îles : votre intérieur porte désormais ces touches subtiles, ces bleus profonds, ces matières naturelles. Un tableau évoque cette lumière particulière de fin d'après-midi à Marie-Galante. Un objet chiné aux Saintes dialogue avec votre mobilier contemporain. Et quand le quotidien s'accélère, ces éléments deviennent des rappels, des invitations silencieuses à retrouver ce rythme apaisé. La prochaine traversée commence par une simple décision : laquelle de ces trois îles appellerez-vous en premier ?

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